Le président du directoire de l'AS Saint-Etienne a passé une très mauvaise journée hier, comme il l'a raconté au Progrès après la rencontre. Mais le premier supporter des Verts n'a pas vraiment dans le viseur les supporters du club, qui ont interrompu la rencontre, mais plutôt la Ligue qui a sanctionné 30 000 personnes, pour la bêtise d'un seul individu. Il regrette également que cette décision soit aux antipodes du football qu'il prône...
« Je suis oppressé. J’ai passé une très mauvaise journée, j’ai vécu le match le plus triste depuis que je suis supporter du club. 30 000 spectateurs ont été pénalisés pour un acte isolé et je ressens un sentiment d’injustice. D’autres ont sans doute pensé comme moi ce qui a abouti à ce qu’on a vu ce soir. Ils m’ont tout de suite assuré qu’ils allaient partir cinq minutes plus tard, qu’ils avaient voulu faire passer un message. Le football que je prône, c’est la fête avec des supporters des deux équipes. Avec les interdictions, c’est de moins en moins souvent le cas. Ça fait mal ».
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