Santini croît aux chances des Verts
Il a connu les heures de gloires sur la scène Européenne des Verts, Jacques Santini sait donc qu'en matière de football et notamment avec les stéphanois, rien n'est impossible ! Il veut croire aux chances de l'AS Saint-Etienne de se qualifier, et met en avant les qualités défensives de cette formation qui pourraient être déterminantes.
« Il aurait peut-être été préférable de rencontrer Manchester en décembre. Depuis, les Mancuniens sont sur une belle série. Mais je suis persuadé que l’ASSE a ses chances notamment en raison de son organisation défensive. Cette rigueur défensive peut contrarier une équipe parfois inefficace sur le plan offensif. C’est d’autant vrai si, à l’aller, l’ASSE préserve ses chances. Cette année, je vois des bribes de matches de la Premier League. Lorsqu’ils consultent l’effectif de Manchester, son palmarès, certains affirment que les chances de l’ASSE sont proches du néant. Je ne suis pas d’accord.
Depuis le tirage, beaucoup de personnes me disent : “On va en prendre trois ou quatre.” Je leur réponds qu’ils font fausse route. Si, à notre époque, nous avions été dans cet état d’esprit, nous n’aurions pas renversé Split et Kiev. L’ASSE n’est pas favorite mais elle n’est pas condamnée non plus. Ça dépend de pas mal de paramètres dont un me paraît déterminant : il est primordial qu’elle puisse s’appuyer sur toutes ses forces vives, qu’il n’y ait pas de blessé, de suspendu. Sur une rencontre, il y a toujours deux ou trois situations favorables dont il faudra profiter. »
Pour Santini, le club du Forez doit aborder cette rencontre comme un derby pour maximiser ses chances de qualification : « Pour la plupart des joueurs stéphanois, ce sera leur plus grand match européen. Le staff va gérer ça au niveau de la préparation psychologique. Pour avoir ses chances, l’ASSE devra aborder la rencontre comme elle l’a fait lors du derby. Elle devra être en mode derby. Mais là, pas besoin de discours, la motivation est toute trouvée. Il ne sert à rien d’en rajouter. Les joueurs vont en parler entre eux et seront dans leur bulle. Avec le staff bien sûr. Il ne faut pas se laisser polluer par tout ce qui se dit ou se passe à l’extérieur. »
Source : Le Progrès