Sissoko pas irréprochable mais bouc émissaire du FCSM
Ce lundi midi, l'AS Saint-Étienne présente aux médias sa dernière recrue offensive. Ibrahim Sissoko sera accompagné de Loïc Perrin et de Laurent Batlles.
Débarqué libre de Sochaux, l'attaquant traîne derrière lui une mauvaise réputation consécutive à sa saison dans le Doubs. L'Est Républicain développe dans ses colonnes le désamour des Sochaliens pour la recrue phare de l'été dernier.
Le quotidien le présente comme le bouc émissaire de l'équipe. Son comportement et ses humeurs lui sont reprochés et le journal vient s'appuyer sur les échos du vestiaire confirmant que le joueur n'a pas été irréprochable. Il serait parfois boudeur, nonchalant ou encore un peu solitaire. Néanmoins, plusieurs coéquipiers assurent "qu'il n'est pas le grand méchant qui est décrit".
Le problème serait finalement ailleurs : "En fait, ce que l’intéressé n’a pas saisi, c’est qu’au regard de son statut de joueur le mieux payé de l’effectif, il n’avait pas le droit au moindre écart de conduite." Émargeant entre 70 000€ et 80 000€ à Sochaux, Sissoko a donc souffert de son statut. Une problématique que soulevait justement Martiel Debeaux, journaliste à la Nouvelle République que nous avions interrogé suite à la signature de l'ex Chamois Niortais, ce dernier nous confiant : "Côté club, la seule inquiétude qu'il peut y avoir c'est sur l'aspect financier. Parce qu'il avait signé un contrat pour moi démesuré à Sochaux. Une partie des problèmes viennent d'ailleurs je pense de là. Lorsqu'on perçoit un salaire comme celui-là avec une grosse prime à la signature, on s'attend à ce qu'il soit le meilleur attaquant de Ligue 2."
Dans le Forez, Ibrahim Sissoko ne percevra pas le même salaire qu'à Sochaux. Il se situe dans les standards du vestiaire de l'ASSE et retrouvera donc une place moins centrale, au moins sur le plan financier au sein de l'effectif.
