Soucasse veut assumer (tardivement) la situation
Depuis le début de la saison, Claude Puel semble totalement isolé à la tête du club. Entraîneur et manager général, membre du CA du club, le technicien fait face, seul, à une situation de plus en plus difficile et à une contestation qui atteint désormais des niveaux rarement connus dans le Forez.
Après le match nul décroché contre Angers, Puel avait pour la première fois laissé échapper une petite phrase sur le sujet, lorsqu'il avait été questionné sur les incidents d'avant-match : "Je n’ai pas à rentrer dans ces considérations-là, je dois rester proche de mes joueurs. Il faut rester concentrer sur le rectangle vert, l’environnement c’est aux dirigeants de le gérer."
Jean-François Soucasse a d'abord tenu à dédouaner les actionnaires du club, rappelant les exigences formulées par les groupes de supporters à leur encontre, il y a plusieurs mois déjà de cela : "On ne peut pas demander à Roland Romeyer et Bernard Caïazzo de prendre du recul et de se restreindre à leur position d'actionnaire, et s'étonner qu'ils ne prennent pas la parole autrement qu'au sujet de la vente."
Par la suite, le président délégué qui a donc attendu un succès des Verts pour enfin prendre la parole et a justifié son silence : "Pour ma part, c'est mon rôle. Je prend la parole de manière assez épisodique, certes. Il y a deux choses, la communication, c'est le sujet mais aujourd'hui mes journées sont très longues et c'est normal, mes nuits sont très courtes, c'est normal aussi. Je suis là pour assumer une situation, je ne suis pas là pour me défiler. Mon premier enjeu est d'essayer d'amener du calme, de la sérénité, de l'apaisement dans une situation particulièrement tourmentée." On ne peut pas dire que cela soit une réussite...