Sow : Des quartiers en Guinée aux terrains de Ligue 1

Pros | Publié le par Joris | 3 commentaires

Saïdou Sow s'est confié sur les différentes étapes de sa jeune carrière dans le football, marquée par des débuts avec ses potes dans son quartier en Guinée avant de débarquer en France puis à Saint-Étienne. 

Saïdou Sow évoque ses tous débuts balle au pied et l'importance d'un de ses coachs pour sa position actuelle sur le terrain : "J’ai commencé le foot tout petit en Guinée avec mes potes en bas des quartiers. C’était banal : j’allais à l’école, je revenais. Quand je suis arrivé en France, le football m’a beaucoup aidé à m’intégrer parce que dans le football il n’y a pas d’histoire d’origines ou quoique ce soit, on est tous amis. 


J’ai commencé à gagner avec mon coach Abdel, et grâce à lui je suis passé défenseur parce que j’étais attaquant à la base. J’ai ensuite changé de club pour passer à Neuilly-sur-Marne, c’est là que j’ai été repéré par Saint-Étienne. Ici, j’ai vraiment été éblouis par le centre parce que c’était la première fois que j’arrivais dans un centre de formation. Dès que je suis arrivé ici, je voulais signer ici. Même en Guinée on connaît Saint-Étienne. Des grands joueurs sont passés par là comme Pascal Feindouno le Guinéen."

Le jeune défenseur central des Verts revient ensuite sur la signature de son premier contrat pro avec l'ASSE : "C'est de la fierté, tu es avec tes parents, tu es content. Quand tu es petit tu rêves de ça, signer dans un club pro comme ça. C’était un premier pas, il y en avait d’autres qui arrivaient mais c’était une fierté. Quand je suis arrivé, j’avais peur, il y avait tous les joueurs, je me suis dis que là c’était vraiment sérieux. J’étais un peu timide au départ. Le groupe m’a très bien accueilli, en plus il y avait des jeunes comme Wesley, Mahdi. Ils m’ont tous pris sous leur aile, ils m’ont donné des astuces pour réussir. 


Mon premier match en pro c’était contre Lens là-bas. Kolo prend un rouge en début de match, quand je vois la faute je me dis : "Non quand même pas carton rouge". Parce que carton rouge cela signifie que je vais rentrer. J’avais un peu la pression, il y avait encore quelques supporters. Après une fois que je suis rentré, j’ai joué le match comme les autres, sans aucune pression. Normalement quand tu es défenseur tu ne rentres pas en cours de match, c’est compliqué de rentrer en cours de jeu. C’était un match compliqué parce qu’on a pris deux rouges mais j’en garde un bon souvenir, cela m’a vraiment préparé au monde pro. L’intensité n’est pas la même qu’en formation, la concentration non plus, il n’y a pas de minutes de répit."

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