Tavlaridis fait le point avant ASSE-AEK
Sous contrat jusqu'en 2017 avec le club grec Panathinaikos, l'ancien stéphanois Stathis Tavlaridis est bien placé pour parler de la rencontre de ce soir, opposant l'AS Saint-Etienne à l'AEK Athènes. Joueur forézien entre 2007 et 2010, Tavlaridis a porté la tunique verte à 73 reprises (pour 31 cartons) avant de retourner dans son pays natal. Pour le site officiel, il présente l'AEK et choisi de quel camp il sera :
"J’habite juste en face du stade Olympique, où se jouera le match retour, la semaine prochaine. Quand je suis sur le balcon, j’en vois les tribunes ! J’ai ensuite directement pensé à ma fille aînée, qui est née à Saint-Etienne. Elle m’a dit qu’elle était stéphanoise et qu’elle voulait aller voir le match ! Après le tirage, les médias ont tout de suite insisté sur le fait que les Verts étaient favoris et que l’AEK avait tiré un gros morceau.
L'AEK ? Le point fort de cette équipe reste le milieu de terrain. Ils possèdent deux très bons joueurs au poste de milieu défensif : Jakob Johansson et André Simoes. Ce sont leurs deux joueurs-clés. On parle beaucoup de Petros Mentalos, un numéro 10 qui possède une bonne technique, mais, pour moi, ce sont ces deux joueurs qui sont les plus importants. Ils travaillent beaucoup pour leur équipe et sont capables d’imprimer le rythme.
Si je supporterai les Verts ? Quelle question ! Bien sûr ! Je serai 100% Stéphanois ! Ce sera compliqué, je prévois deux matches assez ouvert. Christophe Galtier est un super coach, je suis certain que son staff et lui ont bien préparé ce match aller, qui sera important, surtout quand l’on connait l’atmosphère du football à Athènes. J’y crois pour les Verts !"
Profitant de l'occasion, ASSE.fr lui a demandé quel était son meilleur souvenir en Vert. Et il a un parfum d'Europe : "Incontestablement notre qualification en Coupe d’Europe en 2008 alors que l’ASSE attendait ça depuis vingt-six ans. C’est un moment très important pour moi, un souvenir que je garde en mémoire. Je n’oublierai jamais l’ASSE car nous avions des supporters magnifiques. Je suis plus proche de la fin que du début et, à ce moment-là d’une carrière, on se rend compte que, dans le football, il ne reste que les relations humaines. A Saint-Etienne, j’ai trouvé des coéquipiers que je n’oublierai jamais et un président qui était notre premier supporter."