Thierry Henry parle de Puel et Khazri
Thierry Henry, ancien joueur professionnel, entraîneur et actuellement consultant pour la chaîne Amazon Prime s'est longuement confié dans le JDD du jour. Au coeur de cette interview, il évoque deux Stéphanois.
Le premier est l'homme providentiel de l'AS Saint-Etienne, Wahbi Khazri, un joueur qui parle au Champion du Monde 1998 : "Avant, j'aimais bien Benjamin Nivet. Propre, clair,. Mathieu Bodmer pareil ; Eden Hazard le considère comme un des meilleurs avec qui il a joué. Je peux aussi citer Eric Carrière, Johan Micoud, Ali Benarbia. Les penseurs. Aujourd'hui, dans un registre différent, j'apprécie Seko Fofana. J'ai toujours aimé Dimitri Payet. Les gens peuvent en penser ce qu'ils veulent mais il a un cerveau. Quand il est parti à West Ham, il a éclairé le championnat anglais. Il est toujours là. Il y a aussi Wahbi Khazri. Regardez son tempo, ses déplacements, sa finition. Je m'en fous de ton nom ou si tu es brésilien : si je sens qu'il y a une réflexion dans ton jeu, ça me parle."
Thierry Henry a toujours pour objectif de trouver un nouveau banc de touche, pour exercer le métier d'entraîneur, tout en sachant très bien la difficulté de ce poste, prenant exemple sur le cas de Claude Puel : "A Montréal, c'était bien parti puis, boum, Covid. Tu ne pouvais pas t'entraîner, on ne jouait jamais à la maison, on était en quarantaine... Je me suis retrouvé dans une situation assez bizarre. Ça n'a rien retiré de mon envie de coacher mais... Ce que vit Claude Puel à Saint-Etienne, par exemple, les gens s'en foutent. Jamais on ne se demande comment va le coach. La pression sur un coach est terrible. Du supporter, de la direction, des joueurs et de leur ego... Je ne cherche pas d'excuse - le mec qui se lève à 6 heures pour bosser, c'est la vraie pression, c'est juste pour dire que je ne suis jamais entré dans le bureau d'un coach pour lui demander comment il allait. Joueur, je voulais savoir ce qu'il allait m'apporter et ce qu'il allait apporter à l'équipe, basta. C'est dur d'être coach, tu es bien seul."