Un ancien de l'ASSE fustige lui aussi la Coupe du Monde au Qatar
Comme c'est le cas depuis plusieurs semaines, mois voire années, l'attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar continue de faire polémique, ce à quelques semaines du début de la compétition. Et pour cause...
Cette Coupe du Monde 2022 au Qatar représente un véritable désastre environnemental et humain. Pour rappel, The Guardian annonçait en février 2021 que plus de 6500 travailleurs migrants avaient trouvé la mort au Qatar notamment sur la construction de sept nouveaux stades, mais aussi de nouvelles routes, hôtels et même un aéroport. Enquêtant sur la compétition depuis 2010, l'ONG Amnesty international n'a cessé de dénoncer quant à elle des coupes et retards de salaires, des confiscations de passeport, du travail sous 40 degrés sans limite horaire, des menaces ou encore des insultes. À l'heure de la transition écologique, le mondial au Qatar se déroulera quant à lui dans des stades... climatisés.
Si les mots de la Ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra avaient vivement fait réagir Thomas Monconduit qui lui avait notamment assené : "Nous on vous demande de prendre les bonnes décisions pour l'avenir de notre planète et vous n'êtes pas foutu de le faire... Merci les politiques", il n'est pas le seul dont la voix s'élève ces dernières semaines. Une ancienne légende du football français, Eric Cantona a par exemple affirmé qu'il boycotterait cette Coupe du Monde 2022. Il faut dire également que des soupçons de corruption demeurent quant à l'attribution de ce mondial au Qatar dont des enquêtes sont encore en cours comme le rappelait Le Monde il y a quelques mois.
Un ancien joueur de l'AS Saint-Étienne, le gardien Jean Castaneda a lui aussi fustigé ce mondial 2022 dans les colonnes de nos confrères du Progrès : "En revanche, cela me semble complètement irréel qu’un pays comme ça puisse organiser une telle manifestation. Et malheureusement on n’arrête pas de dire que le football ce n’est que de l’argent et s’ils ont obtenu l’organisation c’est bien à cause de cela. Ce n’est pas un pays de foot comme en Europe, ils n’ont pas de vraie culture. Ils ont les structures, mais ça c’est facile."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Jean Castaneda pour Le Progrès en cliquant ici.
