Un ancien vert reçoit le prix Charles Biétry

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 0 commentaire

Né à Saint-Étienne le 20 juin 1949, Jeannot Dées a rejoint l'AS Saint-Étienne à la fin des années 60, repéré par l'inévitable Pierre Garonnaire pour rejoindre les juniors de l'ASSE.

Victime d'une fracture de la jambe, il voit sa carrière stoppée prématurément. C'est en 1993 qu'il fait son retour au club, appelé par Yves Guichard et Jean-Michel Larqué pour pallier le départ de l'entraîneur des gardiens Dusé. Si les deux hommes cités plus haut n'ont pas réussi grand chose à la tête de l'AS Saint-Étienne, ils auront tout de même eu le mérite de faire venir Jeannot Dées qui occupera le poste d'entraîneur des gardiens jusqu'en mai 2010, où il décidera de retourner dans le monde amateur malgré une proposition du club pour prendre le poste de coordinateur des gardiens de but sur la formation. 


Jeannot Dées a eu le temps de voir passer de grands gardiens à l'AS Saint-Étienne mais aussi de lancer Grégory Coupet ou encore Jérémie Janot. Deux anciens verts présents lundi à Paris pour la deuxième cérémonie du prix Charles Biétry. Un prix remporté donc par Jeannot Dées et qui lui a été remis par ses deux poulains (Janot et Coupet). 

Touché par ce prix, Jeannot Dées l'a surtout été par le discours de Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot et qui n'a pu être présent pour l'évènement. Un discours retranscris par Le Progrès : "Je veux bien que ma maladie m’empêche de marcher, de parler, bientôt de manger et de respirer, mais je ne lui pardonne pas qu’elle puisse m’empêcher d’être parmi vous ce soir. Où aurais-je pu être mieux qu’au milieu de vous toutes et tous, que j’ai admirés et aimés et que j’admire toujours.


J’aurais croisé des regards perçants, serré des mains sûres et exceptionnellement sans gants […]. Et puis je l’aurais approché timidement. Qui ? Mais notre maître à tous. Un pionnier comme le fut Bruno Martini, l’inventeur, le Père, celui qui a sorti de la nuit le métier d’entraîneur de gardiens de but de football : Jean Dées.


Est-ce d’ailleurs un métier et pas plutôt une mission ou un sacerdoce que de vivre aux côtés et faire grandir tous ces numéros 1 que certains croient fous. Alors je suis heureux et fier que ce prix porte modestement le nom d’un vieux gardien breton mais surtout qu’il récompense un des Monsieur les plus gentils et les plus compétents que j’ai jamais rencontré. Il s’appelle Jean Dées mais je crois qu’on devrait tous le rebaptiser « Jean DIEU D-I-E-U !  »."

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