Un entraîneur globe-trotter se serait bien vu aider l'ASSE

Pros | Publié le par Tibo | 8 commentaires

C'est un nom qui ne vous dira probablement rien, Christophe Gamel, 51 ans, actuellement entraîneur adjoint du Macarthur FC en D1 australienne. Le natif de Meaux présente un parcours pour le moins atypique.

Christophe Gamel n'est pas passé par la case joueur de football professionnel pour passer ses diplômes et devenir entraîneur. Il a débuté très tôt et a grimpé les échelons pour embrasser pour l'heure une riche carrière en tant qu'adjoint.


Dès 2002, il prend la direction de l'Italie pour s'occuper des jeunes de Cassino avant de devenir entraîneur des féminines de Bagneux. Il prend ensuite la direction de Diósgyőr pendant deux saisons en tant que préparateur physique. La suite de sa carrière le mène dans un rôle de formateur pour les jeunes du Qatar (U17 / U19) avant de rejoindre les féminines du Paris Saint-Germain comme entraîneur adjoint. Il s'envole ensuite pour les Îles Fidji où il s'occupe des séniors puis des jeunes dans le but de développer la pratique du football. Après trois ans là-bas, il rejoint Mickaël Sylvestre en deuxième division de Belgique à Roeselare pour une mission sauvetage réussie. Il s'engage ensuite avec Paradou en Algérie puis file en Malaisie pour être adjoint au Sri Pahang FC et entraîneur des jeunes du club. En 2023, il devient entraîneur adjoint des U23 du Vietnam ainsi que de la sélection vietnamienne. Il s'engage ensuite avec le club australien du Macarthur FC où évolue un certain Valère Germain. 

Un parcours riche et des expériences un peu partout sur le globe qu'il aimerait pouvoir faire partager dans un club français. Son souhait comme il l'a confié à Foot National est de retrouver l'hexagone et un club historique du football français. Il se serait d'ailleurs bien vu aider du côté de Saint-Étienne où Bordeaux même s'il a conscience de ne pas posséder le CV habituellement recherché par les dirigeants de ces clubs-là : "J’aurais bien aimé avoir ma chance dans des clubs historiques du paysage du football français comme Sochaux, Le Mans, Dijon ou Valenciennes. Par contre, Bordeaux et Saint-Étienne attendent des profils d’un autre standard, ils prennent souvent des anciens joueurs mais je sais que je peux les aider. Quand on voit les clubs de L2, N1, N2, ce sont toujours les mêmes qui reviennent. Comme je le disais déjà tout à l’heure, j’espère qu’un jour j’aurai ma chance et que cela va passer."

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