Un mois de février capital qui commence aujourd'hui pour l'ASSE
Si chaque match revêtira une importance capitale dans cette seconde partie de saison pour l'AS Saint-Étienne, ce mois de février semble plus que jamais décisif pour l'avenir du club qui souhaite sauver sa peau en Ligue 2.
L'AS Saint-Étienne entame en effet aujourd'hui un mois de février capital dans sa quête de maintien en Ligue 2. Les Verts vont recevoir à trois reprises : Annecy, Dijon et Pau. Les deux dernières équipes ayant également le même objectif que l'ASSE en cette fin de saison, à savoir sauver leur peau. Autre équipe qui joue sa survie cette année, le Nîmes-Olympique chez qui le club stéphanois doit se rendre le 20 février prochain.
Laurent Batlles compte bien entamer la première de ces quatre rencontres de la meilleure des manières, cet après-midi contre Annecy. Il se souvient d'une équipe qui court beaucoup et mettant de l'intensité dans ses matchs, en plus d'être un club en forme dans ce championnat : "C’est exactement ça, il y a quatre matchs qui arrivent qui sont très importants pour nous, pour l'équipe, pour le club. Ce qu’on a vécu à Annecy à l'aller, cela reste dans le même domaine actuellement : c'est une équipe qui court beaucoup et qui met beaucoup d'intensité dans ses matchs."
Justement, l'intensité fait partie de ce qui a fait défaut aux Verts du côté de Bastia. Le coach stéphanois en est conscient : "À la mi-temps, je leur ai dit que ça ne se jouerait pas sur l’aspect foot et qu’il fallait aller au combat et je pense qu’on n’y était pas, quand on revoit le match en entier, on a manqué d’intensité. Quand on veut gagner des matchs, on doit augmenter notre niveau d’intensité."
Pour remédier à cela, Laurent Batlles n'exclut par certains changements, notamment tactiques : "Il est possible qu'il y ait des changements tactiques pour contrecarrer cette équipe d’Annecy qui n’a plus perdu depuis quelques temps (la dernière défaite en match officiel remonte au 22 octobre dernier contre Bordeaux, ndlr), qui court beaucoup et qui met de l’intensité. À l’aller on avait réussi à les mettre en difficulté par moment, mais on avait manqué d'efficacité. Contre ce genre d'équipe, il faut être efficace dans les deux surfaces."