Un nouvel artiste dans le vestiaire de l'ASSE

Cette passion pour la peinture est née d’un ancrage fort, puisqu’elle n’émane pas de ses parents mais bel et bien de lui-même : “C’est quelque chose que j’aime depuis tout petit (...), alors que je ne suis pas du tout issu d’une famille d'artistes. Je n’en ai pas eu l’occasion quand j’étais tout jeune mais dès que j’ai pu, je suis allé aux Beaux-Arts, en cours du soir, à Perpignan et à Rennes. Là, j’ai appris pas mal de choses. Comme ça, maintenant, je peux avoir un petit atelier chez moi et dessiner ou peindre.”

Entre détachement et inspiration, Olivier Dall'Oglio nous raconte : "Ce n’est pas fondamental mais c’est très intéressant de changer de vision sur les choses. (...) Ce n’est pas spécialement après les matchs mais dans les moments un peu plus calme, le lendemain ou en jour off, ça peut se faire comme ça." L'entraîneur stéphanois complète ses propos dans une interview accordée à RMC Sport lorsqu'il se trouvait à la tête de l'effectif montpelliérain en 2022 : "Ça me permet de couper de temps en temps quand je peux. Je passe devant mon petit atelier, je prends une couleur ou deux et je me lance dans la peinture. (...) Le cerveau travaille différemment notamment le côté créatif. D’ailleurs parfois quand je suis devant le tableau, j’ai des idées qui viennent pour le foot."

Justement, son premier amour reste sa passion pour le football, qui provient cette fois-ci du côté de son père : "J’essaye de réaliser mes rêves d’enfant donc mon premier rêve c’est le football. Mon père était un footballeur amateur passionné qui a pratiquement joué jusqu’à l’âge de 50 ans et qui m’emmenait depuis tout petit sur les terrains. La première des passions pour moi c’est le football. J’étais persuadé que je serai footballeur professionnel dès l’âge de cinq ans."

Comme si le football et la peinture ne suffisaient plus à Olivier Dall'Oglio à posséder plusieurs visions, il s'adonne à une autre activité durant ses temps libres : "Je fais du vélo, j'aime faire du vélo, de route et j'ai un VTT musculaire et un VTT électrique. Quand je veux me balader et profiter du paysage je prends le vélo électrique et quand je veux mettre une cartouche (sic) comme on dit, je prends mon vélo musculaire. (...) Oui je suis le Tour de France un petit peu mais surtout les fins d'étapes, parce que sinon c'est trop long (sourire)."

Cependant, Olivier Dall'Oglio n'a pas encore eu l'occasion de peindre depuis son arrivée dans le Forez, faute d'endroit pour le faire : "Il faut un petit atelier, ça n’a pas suivi pour l’instant donc non". Espérons que Sainté lui apporte créativité dès que son atelier sera arrivé !